Par pragmatisme – c'est le nouveau sésame de votre majorité – vous nous dites que puisque le CSA, qui nommait le président de France Télévisions, n'est pas indépendant, il suffit de le faire nommer directement par le Président de la République. Voilà qui, vous en conviendrez, n'est pas une méthode digne d'une grande démocratie en 2008, à « l'aube du troisième millénaire ». C'est au contraire un grand retour en arrière. La gauche, tous groupes politiques confondus, saisira d'ailleurs, je l'espère, le Conseil constitutionnel sur cette véritable régression.
J'en suis désolé, monsieur le président de la commission spéciale…