Donnez-moi donc au moins une minute et cessez de hurler de la sorte ! La clef, disais-je, m'a été fournie par un entretien donné au Point par M. Bloche, que je souhaite reprendre pour éclairer mes collègues de la majorité. « Pourquoi ralentir à ce point les débats parlementaires ? » À cette question que lui posait le journaliste, votre collègue et ami Patrick Bloche répondait ainsi : « Si nous étions dans un projet de loi ordinaire, nous ne procèderions pas ainsi et le débat se déroulerait de manière classique. Nous ferons tout pour que cette mauvaise loi… » – c'est votre droit de penser ainsi – « …n'entre pas en vigueur le 5 janvier. D'où cette course de longueur ».