Monsieur le président, ne vous en mêlez pas ! Ces exclamations ne m'impressionnent pas !
Certes, il y a la crise économique. Il faut reconnaître qu'elle ne facilite pas les choses. Mais il y a aussi votre politique, qui aggrave considérablement la situation. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) D'abord, la hausse du chômage a précédé la crise de plusieurs mois. Ensuite, l'insupportable déduction des charges sur les heures supplémentaires que vous avez instaurée n'est qu'une fabrique à chômeurs. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR. – Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le Premier ministre, ma question sera simple. Quand votre nouvelle politique va-t-elle enfin soutenir l'emploi et non pas le chômage et son interminable cortège de licenciements et de misère sociale ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)