Cet article me gêne. En effet, au prétexte de donner des droits à l'opposition, nous courons le risque d'aboutir à une forme de manichéisme. En effet, l'application de l'article 49, alinéa 1, de la Constitution impliquerait que chaque député fasse partie d'un camp dès le début de la législature, sans aucune opportunité d'évolution.
Si l'on veut faire progresser le débat, la vie démocratique au sein de cette assemblée, il convient certes de reconnaître des droits spécifiques à l'opposition et, au-delà, à tous les groupes et même à tous les parlementaires, je pense en particulier aux députés non-inscrits. Nous devons néanmoins éviter deux travers dangereux.
Le premier serait l'institution de fait d'un mandat plus ou moins impératif.