Personne ne peut, bien évidemment, s'opposer à l'objectif de la parité et l'amendement de M. Mamère est donc très habile. Inscrire le verbe « assurer » dans la Constitution implique en effet une obligation de résultats, que l'on ne peut satisfaire que par la proportionnelle. Au fond, l'objectif caché de cette démarche est l'introduction de la proportionnelle à tous les scrutins. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Nous avons déjà eu ce débat et l'Assemblée a d'ailleurs voté contre les amendements proposés par M. Mamère et M. Sandrier.
Avouez, monsieur Mamère, que tel est bien l'objectif caché de votre amendement ! Nous l'avons tous compris. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire. – Protestations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Il ne s'agira donc pas de voter pour ou contre la parité, car nous sommes tous des défenseurs de la parité, mais pour ou contre l'introduction de la proportionnelle. Or, sur ce point, l'Assemblée s'est déjà prononcée.