La présidence était exercée par un membre de votre parti, monsieur Mamère, qui ne comptait pas plus de cinq représentants, alors que nous, de notre côté, étions une trentaine. Ces élus avaient pourtant le pouvoir, d'une façon parfaitement antidémocratique ! L'un de nos amis – que vous connaissez mais dont, par charité chrétienne, je tairai le nom – nous a alors proposé –Dieu merci, nous ne l'avons pas écouté ! – de soutenir la candidature d'un représentant des « chasseurs et pêcheurs » afin de remporter la présidence. Nous aurions peut-être gagné, mais cette victoire aurait été profondément immorale et antidémocratique !