Je tiens d'abord à préciser que, pour nous, l'enjeu politique consiste à donner une chance non pas à la réforme, mais à la démocratie, ainsi que du pouvoir à nos concitoyens.
Dans une société qui respecterait les droits fondamentaux, leur opposabilité n'aurait pas lieu d'être. Malheureusement, il en va tout autrement. Les politiques menées par votre gouvernement et par vos prédécesseurs n'ont jamais cessé de porter atteinte à ces droits. Les coups donnés actuellement à l'éducation nationale en constituent l'exemple le plus probant. Ainsi le principe d'égalité d'accès à l'éducation se trouve-t-il bafoué dans les règles de l'art : remise en cause de la carte scolaire, suppression de 11 200 postes dès la rentrée 2008 – autant d'attaques assénées à un secteur crucial de nos politiques publiques.