à l'intérieur et aux collectivités territoriales. Madame la députée, vous interrogez Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités locales, sur le projet de restructuration des écoles de gendarmerie.
La gendarmerie nationale dispose à ce jour de six écoles de formation de sous-officiers, à Chaumont, Châteaulin, Le Mans, Châtellerault, Montluçon, Libourne, et de deux écoles de formation des gendarmes adjoints volontaires, à Montargis et Tulle.
Le ministre de l'intérieur a demandé à la direction générale de la gendarmerie nationale de conduire une étude portant sur la rationalisation de ce dispositif.
Cette mesure s'impose pour deux raisons : d'une part, la diminution du flux de recrutement de sous-officiers et de gendarmes adjoints volontaires en raison de la fin de l'exécution de la loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure pour 2003-2008 – le fait que cette programmation arrive à son terme ne favorise pas, c'est vrai, le recrutement ; d'autre part, l'adaptation des effectifs de la gendarmerie nationale dans le cadre de la révision générale des politiques publiques.
L'étude menée par la direction générale de la gendarmerie nationale vise à identifier les besoins réels en formation pour la période qui sera couverte par la prochaine loi de programmation et de performance pour la sécurité intérieure – la nouvelle LOPSI – ; et à proposer, en fonction de ces besoins, différentes options pour éventuellement rationaliser l'implantation des écoles.
Les choix qui en résulteront seront fondés sur des données objectives : la capacité d'accueil, ainsi que les possibilités d'extension immobilières et leur coût prévisionnel ; l'état général des infrastructures existantes ; l'adaptation des installations.
Le département de la Sarthe est un département important, vous le savez puisque vous en êtes la députée et c'est aussi le département du Premier ministre.