Comme en témoigne le nombre d'amendements déposés, il s'agit d'un article important.
Le texte dont nous débattons aujourd'hui vise à transposer une directive européenne et à appliquer le principe « pollueur-payeur », alors que les risques de pollution et de dégradation de l'environnement se multiplient du fait des activités humaines : je pense, par exemple, au naufrage du Prestige, mais aussi au problème, plus sournois, posé par l'amiante.
J'émets d'abord une critique d'ordre général : nous avons attendu très longtemps la transposition de cette directive, et voilà que le Gouvernement déclare l'urgence sur le texte. J'avoue ne pas comprendre cette procédure, sauf à vouloir montrer que la réforme institutionnelle en cours d'examen ne revalorise en rien le Parlement.
Il s'agit d'un texte d'habillage. Nous assistons en réalité à une séance de maquillage, puisque la droite essaie de nous faire croire, ce dont nous ne sommes pas dupes, qu'elle est devenue écologiste. Elle ne l'est pas et elle ne l'a jamais été ! C'est comme si elle voulait nous faire croire qu'elle est, parfois, sociale ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)