Je tiens simplement à rappeler que le tourisme, en France, représente 6,5 % du PIB ; c'est plus de 200 000 entreprises et plus de deux millions d'emplois. Il est le premier poste excédentaire de la balance des paiements.
Au regard de ce poids économique, les moyens humains mobilisés au ministère sont relativement modestes. Il serait donc tout à fait inopportun de diminuer ces moyens humains dont nous allons avoir particulièrement besoin dans les mois qui viennent, lorsqu'il conviendra d'appliquer la réforme du classement des communes touristiques et des stations classées. Le projet de loi, prochainement présenté par Hervé Novelli, mobilisera également un certain nombre de moyens. Les questions relatives au logement saisonnier, au statut des offices du tourisme, aux baux précaires et au tourisme rural devront être abordées. D'importants dossiers sont donc devant nous.
Je comprends les préoccupations de notre collègue, mais je ne pense pas qu'il soit bon d'affaiblir les moyens mis à la disposition du tourisme au sein du ministère. C'est la raison pour laquelle j'émets, à titre personnel, un avis tout à fait défavorable à cet amendement.