Heureusement, la réorientation de nos exportations vers les zones les plus porteuses – Chine, Inde, Corée du Sud, Asie du Sud-est – a commencé, en privilégiant les services, notre point fort.
Un mot, enfin, sur les investissements directs des entreprises françaises à l'étranger. Ils ont augmenté de 67 % entre 2006 et 2007 pour atteindre 164,1 milliards d'euros. Les 30 000 filiales étrangères de nos grandes entreprises font un chiffre d'affaires de près de 80 milliards d'euros, générant des revenus importants qui bénéficient à l'économie française.
Par ailleurs, les investissements directs des entreprises étrangères en France ont également fortement augmenté à 115,4 milliards d'euros en 2007, soit une croissance de 85,1 % par rapport à 2006. Aussi, malgré leur développement, les investissements étrangers en France restent-ils inférieurs aux investissements français à l'étranger. Là aussi, l'attractivité de notre territoire, déjà grande, doit encore s'améliorer.
Telle est la situation d'ensemble du commerce extérieur français. Dans cette situation difficile, M. Dassault se réjouit de la méthode choisie par le Gouvernement pour renforcer l'efficacité de l'action publique. Sa politique porte sur l'amélioration des performances de notre appareil de soutien à l'exportation. Elle s'inscrit également dans une action globale de dynamisation de nos PMI-PME. Dans cette perspective, les demandes de crédits sont raisonnables dans leurs montants et justifiées dans leurs finalités. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
En tant que rapporteur spécial de la commission des finances, M. Dassault est favorable à leur adoption, car la France doit recréer une politique de l'offre, lutter contre le danger de la contrefaçon et du pillage technologique, muscler son commerce extérieur, faire le choix d'une économie de l'innovation et de l'intelligence, pour avoir toujours une longueur d'avance, et donc faire la promotion du rayonnement de ses savoir-faire et de son inventivité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)