Patrick Ollier, président de la commission des affaires économiques, et moi-même partageons votre légitime souci, exprimé par le Président de la République, de faire en sorte que les banques ne remettent pas en cause les crédits accordés aux entreprises jusqu'au début de la crise. Nous avons bien conscience qu'elles ne vont peut-être pas plus prêter aujourd'hui qu'hier. Cependant, il ne faut absolument pas réduire la voilure et, puisque la conjoncture est compliquée, le Gouvernement s'est engagé sur des obligations de garanties d'un montant maximum de 320 milliards d'euros.
Nous allons donc, avec le président Ollier, nous mobiliser et réunir nos collègues afin de vérifier que les choses se passent correctement dans les départements.
Deuxième point : les délais de paiement. Lors d'une conférence de presse, vous avez indiqué, monsieur le secrétaire d'État, que la conjoncture économique rendait plus difficile l'application au 1er janvier de la réduction à soixante jours. Mais c'est justement dans ce contexte défavorable qu'il est nécessaire de réduire au maximum les délais de paiement pour les PME.