…l'État doit faire un geste financier, social, économique et écologique en faveur des paysans.
Dois-je vous rappeler qu'un quart des ménages d'agriculteurs vit sous le seuil de pauvreté et que les paysans subissent la baisse des prix à la production, les conséquences dramatiques d'une politique agricole commune livrée aux seules forces du marché, ainsi qu'une hausse des charges de 15 % en 2008 ?
Comptez-vous, monsieur le ministre, accorder des aides immédiates aux productions les plus en difficulté ? Êtes-vous favorable à une refonte complète de la politique agricole commune, grâce à la mise en place d'outils de maîtrise, de régulation et de répartition des productions ? Êtes-vous partisan d'une réglementation garantissant une meilleure répartition des marges entre tous les opérateurs économiques et, plus généralement, de la mise en place d'un droit à la souveraineté alimentaire ? (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)