On ne peut qu'être d'accord avec vous, monsieur Cochet, quand vous vous réjouissez de la transposition de la directive. Mais vous ne tardez pas à amorcer la critique, opposant, comme trop souvent, l'entreprise et ses bénéfices, comme vous dites, à l'environnement. Nous souhaitons, nous, responsabiliser l'entreprise sans l'opposer systématiquement à l'environnement.
Nous ne partageons évidemment pas votre opinion quand vous accusez le Gouvernement de faire preuve de mauvaise volonté. Vous dites que vous auriez souhaité que le projet de loi aille plus loin que la directive, en faisant référence au Grenelle. Laissons donc aux lois qui mettront en oeuvre le Grenelle le soin de définir des objectifs ambitieux et des mesures d'application volontaristes. C'est ce que nous ne manquerons pas de faire.