Si vous lui donnez l'absolution, j'en serai encore plus content.
Le but est que l'AFPA puisse poursuivre ses missions de service public en mobilisant son savoir-faire, dans lequel j'ai une totale confiance. L'AFPA possède une force dans ce qui correspond au chantier d'investissement de la formation professionnelle dans ce projet de loi. Elle est l'instance qui accompagne le mieux les demandeurs d'emploi et les publics les plus fragilisés. Cela tombe bien parce que c'est précisément sur ces publics que le projet prévoit d'investir de l'argent.
À condition de donner à l'AFPA des moyens et de lui permette de saisir à bras-le-corps cet avenir, comme nous allons essayer de le faire, elle peut, à mon sens, faire plus qu'en sortir par le haut. Je vais vous en donner une preuve. M. Gille m'a demandé ce que nous faisions de la formation des demandeurs d'emploi, des prisonniers, de ces différents publics. Un appel d'offres a été passé. Qui a gagné ? L'AFPA !
Ce qui montre bien que l'avenir est devant eux, à condition que nous puissions les aider à le construire. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
(Les amendements identiques nos 109 et 126 ne sont pas adoptés.)
(L'article 19 est adopté.)