Mais le plus dur sera d'évaluer le contenu et la qualité de la formation ; et c'est une autre affaire. La quantité ne garantit pas que la qualité sera au rendez-vous. Il faudra donc veiller à ce que les critères n'incitent pas les organismes de formation à pousser à la journée pour obtenir des crédits ou des financements divers, et s'assurer que la formation est de qualité. Je rappelle que, parmi les 46 000 organismes agréés, 8 000 seulement sont de qualité. Faisons donc attention à ne pas mettre en place un système d'évaluation qui pousserait simplement les organismes à obtenir de bons chiffres d'un point de vue quantitatif. Mais sur le principe, monsieur Méhaignerie, on ne peut que partager votre désir d'évaluer la formation professionnelle.