Je crois et, comme dirait Jean-Pierre Brard, c'est dans ma nature de croire. (Sourires.)
Mais, comme saint Thomas, je veux être sûr de voir… le résultat de ce que je vote. Je veux être sûr que, dans un an ou deux, le député de Saint-Dié, celui du Puy ou celui de Loches pourront dire à leurs électeurs que nous avons un système de formation professionnelle plus efficace et plus juste, qui aide en particulier le personnel des PME, les jeunes, les moins formés et les salariés qui ont eu le plus de difficultés ou qui ont dépassé cinquante ans. Comment faire ? Je n'envisage qu'une solution, très concrète : un retour d'information au niveau des bassins d'emploi. En effet, il y aura alors nécessairement une remontée de l'information recueillie auprès des salariés ainsi qu'une meilleure compréhension du système. L'amendement propose donc que le ministre chargé de la formation professionnelle établisse, chaque année, un bilan et une évaluation par bassin d'emploi.
On va me demander s'il n'y a pas un risque de bureaucratisation. Mais quand je vois tous les documents qui affluent, y compris sur papier glacé, je pense qu'il y a des économies à faire.