Nous nous réjouissons que cet amendement ait été accepté. De toute façon, je vois mal comment il aurait pu en être autrement, étant donné que le financement de l'État ne représente que 30 %.
J'aimerais toutefois poser une question. Lorsque nous avons auditionné Fadela Amara, j'avoue que sa réponse m'a inquiétée, moi qui suis présidente d'une école de la deuxième chance située au milieu d'un quartier en difficulté, celui du Mirail. Elle a en effet précisé que les branches professionnelles pourraient être à l'initiative de la création d'écoles de la deuxième chance. Si nous devions en arriver là, mes chers collègues, ce serait la fin de ces écoles car elles n'ont pas pour finalité de former de la main-d'oeuvre pour les entreprises – nous serions même aux antipodes du concept. C'est la raison pour laquelle il est important que les collectivités territoriales conservent la maîtrise d'ouvrage.
Puisqu'elles seront consultées, j'espère bien qu'on ne créera pas pour ces écoles un label correspondant aux objectifs développés par Mme Amara.