Les conditions pour bénéficier de cette loi seront de mourir à domicile, alors que très peu de gens meurent à domicile, et, pour les personnes accompagnantes, de partager le domicile du mourant, ce qui en réduit encore le nombre.
Aussi, tout en saluant l'esprit de cette proposition de loi, permettez-moi d'en regretter ses limites, à la fois quantitatives et qualitatives, et d'espérer que nous ne donnons pas un faux espoir aux familles, aux mourants, car la vie et les conditions de fin de vie sont telles que les personnes continueront de mourir à l'hôpital. Il eût été bon – je le sais d'expérience – qu'elles puissent être entourées de leur famille également à l'hôpital pendant quelques jours, peut-être pour une durée plus limitée.
Je souhaite qu'un jour, nous ayons un autre débat de fond ici. (Applaudissements sur tous les bancs.)