Vous nous demandez qui va fixer les modalités d'application de la journée de solidarité dans la fonction publique. Je vous répondrai sur ce point au nom de mes collègues Éric Woerth et André Santini : dans les hôpitaux, ce sera le directeur ; dans les écoles, le ministre prendra un arrêté, sans pour autant fermer la porte aux adaptations locales. Dans les deux cas, le dialogue social préalable sera obligatoire.
Vous prétendez que le principe de la journée de solidarité est contraire aux 35 heures. Il est vrai qu'avec les 35 heures, vous avez passé tout le monde sous la toise, alors que les entreprises ne se ressemblent pas et les secteurs d'activités encore moins. À la rigidité et au dogmatisme, nous préférons la souplesse et le pragmatisme, et nous l'assumons. Voilà la différence ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Les Français seront particulièrement sensibles à cette logique.
Madame Hoffman-Rispal, vous avez appelé à une augmentation des taux d'encadrement dans les maisons de retraite, s'agissant du personnel au chevet des personnes âgées. Nous nous retrouvons sur ce point.