Il y a également un point très important. Cette disposition, malgré ce qu'elle rapporte, est sans commune mesure avec les besoins grandissants liés à la perte d'autonomie du grand âge et du handicap.
C'est un énorme enjeu – et nous avons été élus, en partie, pour le résoudre – d'avoir à relever le défi de ce qui a été le plus grand progrès du XXe siècle, à savoir le doublement de la durée de vie et les vies sauvées pour les personnes handicapées, que leur déficience aurait tuées quelques décennies auparavant. Cet enjeu considérable mérite autre chose que des politiques ponctuelles.
Je reprends l'exemple allemand. Une évaluation a pu être réalisée dans tous les Länder. Tous déclarent, unanimement, que la disposition n'a aucune commune mesure avec les besoins liés au grand âge et à la perte d'autonomie.
Nous aurions aimé que cette mesure de solidarité nous soit présentée dans le cadre d'une politique globale de financement de ce que l'on appelle, à tort, le cinquième risque. Les seuls renseignements dont nous disposons sont issus du discours du Président de la République et nous font craindre que ce ne soit pas la solidarité qui prenne en charge ce cinquième risque,…