…notamment l'enquête « emploi » de l'INSEE qui me semble avoir quelque intérêt : 60 % des diplômés de nos anciennes maîtrises, licences et DEUG, toutes filières confondues, n'ont pas connu le chômage à leur entrée dans la vie active et seuls 11 % - ce qui est déjà trop - ont connu plus d'une année de chômage. Replacés dans le contexte d'un doublement des effectifs universitaires en vingt ans, ces chiffres marquent plus une réussite qu'un échec.
Les situations d'échec à l'université sont néanmoins une réalité puisque pour la moitié des jeunes d'une génération qui entreprennent des études supérieures, environ 80 % sortent avec un diplôme alors que 20 % sont en échec. Cela impose donc des réformes et nous avons proposé des améliorations que votre majorité au pouvoir depuis plus de cinq ans n'a pas voulu ou n'a pas pu prendre en compte. Mais l'échec lors des études supérieures recouvre des situations diverses suivant le type de baccalauréat de l'étudiant : son taux est relativement faible pour les titulaires de baccalauréats généraux, plus important pour les étudiants titulaires d'un baccalauréat technologique, très important pour ceux qui ont eu un bac professionnel.