Chacun sait tous les tabous qui doivent être levés dans la tête des enseignants, des parents, des responsables administratifs et syndicaux. Nous comptons sur vous, madame la ministre, pour prendre en main ce dossier de l'orientation.
Le deuxième sujet concerne l'insertion internationale de notre université et de notre enseignement supérieur. Nous savons qu'il y a maintenant un marché international de la formation, et, sur ce marché, l'université française n'est pas bien placée. Depuis une dizaine d'années, et sous des gouvernements différents, de gauche comme de droite, des progrès ont été faits : la création d'Edufrance, il y aura bientôt dix ans par Claude Allègre ; la mise en place des pôles de recherche et d'enseignement supérieur ; la décision de mettre en oeuvre le système LMD, la création des PRES et tout ce qui a été fait l'année dernière pour assouplir les conditions d'entrée et de séjour des étudiants étrangers en France. Beaucoup de travail a déjà été réalisé.
Cependant, il reste un énorme travail à faire dans plusieurs directions. Tout d'abord, coordonner la promotion de l'enseignement français à l'étranger, l'accueil des étudiants et le suivi de leurs études. Le précédent gouvernement avant lancé le projet Campus France. Je souhaite, madame la ministre, connaître vos idées sur la mise en oeuvre de ce projet en liaison avec le ministre des affaires étrangères et européennes.
Je cite pour mémoire un troisième dossier dont Olivier Jardé a parlé. Il s'agit de la question des études médicales, sujet important que vous partagez avec Mme la ministre de la santé. Il fait partie des problèmes « toujours posés et jamais résolus » comme le disait le général de Gaulle. Compte tenu de notre déficit de médecins dans un certain nombre de filières et de spécialités, la réforme des études médicales est un sujet extrêmement important pour la législature qui commence.
Voilà, madame la ministre, les quelques réflexions que je voulais faire en marge du dossier qui nous réunit aujourd'hui.