Elle fait peur aussi à tous ceux qui en refusent les contreparties, à savoir la responsabilité et, en l'occurrence, l'évaluation comparée.
Elle fait peur, enfin, à ceux – et certains se sont succédé à cette tribune – qui dissimulent, sous la bannière de l'égalité des chances pour les étudiants, la défense de corporatismes d'une autre époque. (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Cette première étape, madame la ministre, en appelle d'autres, et je salue votre volonté de ne pas vous enfermer dans une « loi cathédrale » qui voudrait tout régler d'un seul coup et qui, en fait, ne changerait rien, tout comme je salue l'attention que vous avez apportée aux amendements, dont nous discuterons dans la suite du débat, issus du groupe de travail que j'ai animé pour le compte de l'UMP sur ces questions.
Pour répondre, sous forme de conclusion, à la question de savoir quelle université nous voulons pour nos enfants, permettez-moi de citer Thomas Jefferson qui nous mettait déjà en garde : « Si les enfants sont mal éduqués, leur ignorance nous coûterait, par ses conséquences, bien davantage à l'avenir, que ne l'aurait fait leur correction par une bonne éducation. » II serait sage, aujourd'hui, de l'entendre. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)