À cette époque, je n'avais pas ressenti de la part de ce qu'est aujourd'hui l'opposition une même vigueur à dénoncer des projets dont, finalement, elle est relativement proche. Je dirai même que, parfois, certains membres du parti socialiste allaient plus loin dans la démarche en faveur de l'autonomie que celle que nous avions nous-mêmes adoptée au moment l'élection présidentielle. Je pense en particulier à un socialiste, qui a évolué depuis et qui s'oriente vers d'autres horizons, M. Strauss-Kahn, qui avait rédigé un projet très libéral en matière d'autonomie.