Ce sont souvent eux qui ont le plus de difficultés à trouver un emploi. Lors de son audition par la commission des affaires culturelles, en juillet 2006, le recteur Patrick Hetzel, qui présidait alors la commission chargée d'organiser le débat national Université-Emploi, avait affirmé qu'un « coup-de-poing » était nécessaire pour donner à ces jeunes une nouvelle formation. Je ne sais pas si cette proposition a été suivie d'effets, mais nous sommes nombreux à être aujourd'hui demandeurs d'un effort en ce sens. Nous sommes également conscients que l'état de l'université est un des éléments importants du classement de la France dans le monde.
Madame la ministre, vous avez solidement posé une première pierre pour que l'université aille vers cet état B que nous voudrions atteindre dans cinq ans. La commission des affaires culturelles vous a donc délivré, à la quasi-unanimité, un acquit définitif. Vous reprenez en effet, pour l'essentiel, les travaux de 2006 de la Mission d'évaluation et de contrôle de la commission des finances – j'avais moi-même assisté à presque toutes les réunions de cette MEC sur la gouvernance des universités – qui avait adopté son rapport d'information et ses propositions à l'unanimité.