Le contrat d'avenir n'est qu'un engagement moral : on ne peut donc le comparer à un accord de branche, qui est contraignant.
J'en viens aux 40 000 emplois que vous annoncez. Ce n'est pas la faute des restaurateurs si, depuis la crise, la consommation a beaucoup baissé, de sorte que le maintien des emplois serait déjà un exploit pour certains d'entre eux. Cessez donc de nous rebattre les oreilles avec ce chiffre de 40 000 emplois supplémentaires : vous savez très bien qu'on ne pourra pas l'atteindre dans les deux ou trois prochaines années, ce qui, je le répète, n'est pas un grief mais un constat.
Quant aux stades, le cavalier, désarçonné une première fois, est remonté sur son cheval en espérant plus de succès. Nous en reparlerons. Quoi qu'il en soit, ces différentes raisons militent en faveur de la question préalable brillamment défendue par Pascale Got. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)