Nos hypothèses étaient déjà prudentes, mais l'impact de la crise sur la masse salariale s'est amplifié ces derniers mois. Dix milliards d'euros de recettes en moins augmentent d'autant le déficit. Nous acceptons dès lors de faire jouer les stabilisateurs automatiques, c'est-à-dire de consacrer plus d'argent à la défense sociale des Français.
En revanche, il est important de souligner que jamais, depuis 1997, nous n'avons autant maîtrisé les dépenses de l'assurance maladie. Roselyne Bachelot et moi-même sommes résolus à respecter l'ONDAM voté par l'Assemblée, ce qui représente un effort très important.