Monsieur le député, il ne faut pas récrire l'histoire ! Après dix-huit mois de négociations très difficiles au sein de l'entreprise Goodyear, en juillet 2008 le syndicat majoritaire, la CGT, a rejeté une proposition qui consistait en un aménagement du temps de travail avec, en contrepartie, un investissement de 52 millions d'euros sur le site, ce qui aurait permis d'y pérenniser l'activité économique. (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.) Du reste, sur un site voisin que vous connaissez bien, monsieur Gremetz, puisqu'il s'agit d'Amiens-Sud, les salariés ont validé cet accord qui a pérennisé l'activité industrielle, si bien que leur situation n'est pas menacée.