Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s'adresse à M. Jean-Louis Borloo, ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire.
Monsieur le ministre, le 27 février dernier, vous avez lancé le Grenelle de la mer, qui va permettre de compléter les engagements du Grenelle de l'environnement, voulu par le Président de la République. Le Grenelle de la mer réunit cinq collèges : l'État, les élus, les partenaires sociaux – salariés et employeurs – et les associations de protection de l'environnement. Nourri par des ateliers nationaux, décliné dans des forums régionaux, ce Grenelle de la mer va définir une nouvelle stratégie nationale pour la mer et le littoral, une politique que nous souhaitons ambitieuse et innovante.
Bâtir une politique nationale de la mer, c'est bien sûr conforter la filière de la pêche, valoriser l'ostréiculture ou le tourisme littoral. Mais cela va également au-delà. La mer est au coeur des enjeux de demain : ressources alimentaires et énergétiques, commerce maritime, protection de nos ressortissants. Plus d'un milliard d'hommes dépendent de la pêche pour leur alimentation en protéines animales. Les océans assurent un quart du stockage des gaz à effet de serre.
Toutefois, la mer est aujourd'hui un espace menacé car soumis à de nombreuses pressions urbaines, démographiques et industrielles. La France, qui possède le deuxième espace maritime mondial, a un rôle particulier et majeur à jouer sur ce plan. Nous souhaitons que chacun puisse s'investir dans les débats à venir, afin que la France se positionne comme un leader responsable, reconnu sur le plan international, comme elle a su le faire dans le cadre du Grenelle de l'environnement.
Monsieur le ministre d'État, pouvez-vous nous éclairer sur les prochaines étapes du Grenelle de la mer ?