Les Lorrains se souviennent de Gandrange. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Allez-vous nous annoncer la levée de l'urgence, afin que la loi « Hôpital, patients, santé, territoires » puisse faire l'objet d'une deuxième lecture à l'Assemblée nationale ? Il faut en effet que la démocratie fonctionne dans notre pays et que celui-ci ne soit plus uniquement régi par le fait du prince. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous demandons enfin que le débat parlementaire soit repoussé après l'examen des propositions de la commission Marescaux.
Le 7 juin prochain auront lieu les élections européennes. Les Françaises et les Français doivent savoir que le projet européen de la majorité de Nicolas Sarkozy propose, contrairement à celui des socialistes, une Europe libérale où la sécurité sociale et l'hôpital public seront remis en cause.
Il n'est pas vrai que l'hôpital public coûte trop cher. Le problème vient du fait que son déficit est organisé. Il est en effet provoqué depuis des années par la diminution des recettes, par des budgets d'austérité et par des contraintes financières réparties de manière inéquitable entre le secteur public et le secteur privé.
Le Gouvernement va-t-il enfin redonner à l'hôpital public les moyens qu'il mérite ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)