…mais un moyen, et un protocole relatif aux services publics a été ajouté pour répondre aux critiques émises lors de la campagne référendaire.
Je veux que l'on mesure à quel prix un accord a pu être trouvé pour bien comprendre deux choses importantes.
Les États les plus réticents ont pu s'engouffrer dans la brèche du Conseil européen de juin 2007 pour revenir sur les concessions qu'ils avaient dû consentir face à l'élan réformateur de la Convention de 2002. Le paradoxe, c'est que certains, notamment les Britanniques, ont obtenu des dérogations sur la Charte, sur la justice et les affaires intérieures, ainsi que la suppression de symboles contenus dans le traité constitutionnel.
Mais il faut prendre conscience que ce prix serait plus élevé encore si nous échouions à ratifier le traité qui sera signé après-demain. Il n'y a pas, il n'y a jamais eu de « plan B », mais une seule alternative claire : plus ou moins d'Europe.