Mesdames, messieurs les députés, je ne peux conclure ce petit tour de politique internationale sans parler des événements d'Algérie qui sont intervenus ce matin.
Permettez-moi au nom du Gouvernement, mais j'en suis sûr, au nom également de tous les députés présents ici, de saluer d'abord la mémoire des victimes des deux attentats terroristes qui ont endeuillé deux endroits précis d'Alger, dont le nombre s'élève, pour l'heure, à au moins cinquante-sept, mais le décompte des victimes n'est pas encore achevé. Le Président de la République a présenté ses condoléances au Président Bouteflika, j'ai fait de même auprès de mon homologue, le ministre algérien des affaires étrangères, et au peuple algérien. Nous avons exprimé également notre volonté de lutter, à leurs côtés, contre le terrorisme. Nous l'avions affirmé lors de notre voyage en Algérie il y a quelques jours, nous le redisons aujourd'hui, dans la douleur et dans la colère. Je vous remercie. (Applaudissements prolongés sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre et sur plusieurs bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)