Je me permets, monsieur le président, de redemander la parole puisque notre excellent collègueJean-Pierre Brard, avec l'humour qu'on lui connaît, demande une réponse. Tout à l'heure, j'ai fait un long développement qui me paraissait argumenté et étayé, et je n'ai pas reçu de réponse. Rien n'est plus pénible ! Quelquefois, on a un sentiment de frustration, pour ne pas dire de mépris affiché ! Vous vous adressez à deux ministres qui sont présents, et ils ne daignent pas vous répondre ! Pourtant, notre groupe est important, nous représentons nous aussi la nation, et nous aimerions avoir une réponse argumentée. Le rapporteur général dit brièvement, sommairement, sans même le développer : « avis défavorable », alors qu'il y a là une demande de moralisation ! Mon Dieu, une telle demande fait partie de l'action publique ! On aimerait entendre l'avis du Gouvernement sur la question posée. Nous insistons donc sur ce point, monsieur le président.