Mais quand il s'agit de véritables propositions pour moraliser, ce sont des gros mots pour eux. La lutte contre la fraude, c'est un gros mot. Quand M. Woerth propose – nous en reparlerons – que les bénéficiaires potentiels du bouclier fiscal fassent leurs déductions eux-mêmes sans la curiosité tatillonne de l'administration, vous laissez faire, messieurs les députés de la majorité. Mais lorsqu'il s'agit de moraliser des professions où, en fin de compte, les honnêtes pratiquants sont discrédités par les pratiques de certains qui le sont moins, vous ne voulez rien entendre. D'ailleurs, dans l'amendement de notre collègueJean-Louis Idiart, il ne s'agit pas particulièrement des ventes à la découpe, il s'agit de moraliser ! C'est un mot dont vous ne connaissez pas le sens, ou plutôt dont vous mesurez trop bien les implications, d'où la brièveté du rapport général,…