Exactement ! C'est d'autant plus dommage que généralement vous êtes plutôt à l'écoute !
Comme le savent M. Raison et mes autres collègues, les dépenses énergétiques des ménages représentent aujourd'hui presque 25 % de leurs revenus, du fait de l'augmentation considérable du coût de l'énergie. Elle s'inscrit dans la logique de privatisation lancée notamment par M. Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'économie, mais c'est également le résultat de la logique de dérégulation du marché, totale depuis le 1er juillet dernier – ce n'est pas si ancien. Cela signifie que les ménages ont désormais accès au secteur concurrentiel, tout cela parce qu'en novembre 2002 – je vous rappelle cette date, monsieur Lenoir, que vous avez tendance à oublier – Mme Fontaine, ministre du gouvernement de M. Raffarin, a fait du zèle au niveau européen. C'est ce qui l'a poussée à approuver l'ouverture totale du marché de l'énergie à la concurrence, même pour les particuliers, contrairement à ce qui avait été décidé au sommet de Barcelone quelques mois auparavant.