L'amendement de M. le Fur soulève de vraies questions. Je pense notamment, dans le présent contexte de flambée des prix qui rend presque impossible l'accession très sociale aux ménages les plus modestes – et il y en a beaucoup, vous le savez, monsieur le président Daubresse, dans l'agglomération lilloise –, qui achètent des biens très médiocres dans la perspective de les améliorer, mais qui se trouvent dans l'incapacité financière d'engager les travaux rapidement. L'accession très sociale telle qu'on a pu la connaître ces dernières années est aujourd'hui de plus en plus difficile.
Alors, soyons prudents et méfions-nous d'éventuelles dérives portant notamment sur la nature des travaux. M. le rapporteur général a eu raison d'évoquer la construction d'une piscine ou l'aménagement d'un château ! Il est nécessaire de fixer un plafond. Cela étant, l'accession très sociale, bien qu'elle soit de plus en plus difficile, reste une demande forte.