Comme le dit mon collègue Roland Muzeau, il pleut toujours là où c'est mouillé, mais jamais jusqu'au pourrissement, juste assez pour que s'épanouissent pleinement les fruits de l'argent.
Monsieur le rapporteur général, vous qui êtes depuis longtemps dans le champ politique, vous avez bien compris qu'à trop en faire, on finit par risquer d'attirer l'attention. Vous nous avez accusés d'être mesquins parce que nous refusons des déductions fiscales de quelques centaines d'euros à des familles déjà fort « étoffées ». Mais il est vrai que, d'une certaine manière, c'est être mesquin que de se battre pour quelques centaines d'euros quand il s'agit de gens qui brassent des millions.
Je vais vous donner quelques exemples, en suivant la liste publié dans le magazine Challenges. Commençons par les « riches pauvres » avec Yves Gonnord, de la famille Fleury-Michon. La saucisse ne rapporte plus autant que par le passé, vous savez.