M. Soisson vient de nous donner la parfaite illustration de ce que l'ouverture donne quelques années plus tard. (Rires sur divers bancs. – Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Mes chers amis, dans dix ans, ce sera à votre tour de recevoir des leçons d'ouverture.
Je ne peux pas laisser passer vos propos, monsieur le rapporteur général. Vous m'accusez d'être mesquin parce que je considère qu'il est anormal de faire des cadeaux à certains redevables de l'impôt sur le revenu. Mais c'est vous qui avez fait le choix de tout rattacher à l'impôt. Personne ne vous a demandé d'aller dans ce sens. Notre rôle à nous est de veiller à ce que les choses se fassent dans la plus grande justice possible. Et nous continuerons à être vigilants car, depuis le début de la législature, nous retrouvons les mêmes travers dans vos textes. Non, nous ne sommes pas favorables à ce que la majorité paie pour des cadeaux faits à une minorité qui n'en a pas besoin. Et je parle ici non des étudiants, mais des parents fortunés de certains d'entre eux.