Je serais tenté de demander, pour commencer : que reste-t-il de la grande réforme tant attendue ?
Tout le monde s'accorde sur la nécessité d'une réforme du système de formation professionnelle afin de le rendre – vous l'avez dit, monsieur le secrétaire d'État – plus clair et plus lisible pour tous ; plus efficace économiquement et doté d'une gouvernance plus simple ; plus juste et plus accessible enfin à ceux qui en ont le plus besoin.
Il faudrait aussi donner un contenu au droit de formation professionnelle tout au long de la vie, pierre angulaire de la sécurisation des parcours professionnels. Or je note avec surprise que vous n'avez même pas utilisé cette expression dans votre propos liminaire ; c'est pourtant le titre même du projet de loi que nous examinons.