Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous voici réunis, à quelques jours de la fin de la session, à la mi-juillet, pour débattre d'un texte annoncé de longue date et qui devait être, selon le Président de la République, l'un des plus importants de la législature : celui de la réforme de la formation professionnelle.
La réforme était en effet nécessaire et nous étions prêts, bien que dans l'opposition, à y travailler avec vous sur le plan national aussi bien qu'au niveau local. Hélas, notre déception comme celle de nombreux acteurs, spécialistes ou citoyens, est grande à la lecture de votre projet, et le rejet de la plus grande partie de nos amendements en commission ne nous a pas permis de l'améliorer en le modifiant ou en le complétant.