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Intervention de Alain Vidalies

Réunion du 15 juillet 2009 à 15h00
Questions au gouvernement — Mesures pour l'emploi

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Vidalies :

Il aura fallu cinquante heures de débats pour entendre enfin l'aveu de M. le ministre du travail (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) : ce sont bien cinq mille communes qui sont potentiellement concernées par le travail du dimanche, et non pas cinq cents. Ainsi chacun pourra se prononcer en connaissance de cause ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

J'ajoute, monsieur le ministre du travail, que le ton que vous avez employé à l'égard de notre groupe ne paraît pas acceptable – surtout venant de celui qui restera comme le ministre qui a fermé les écoles le samedi pour ouvrir les magasins le dimanche ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Monsieur le Premier Ministre, dans son discours du 22 juin devant le Congrès, le Président de la République a affirmé : « Nous devons tout faire pour éviter que les victimes de la crise ne deviennent des exclus ». L'exclusion, c'est le sort réservé aujourd'hui aux demandeurs d'emploi en fin de droits.

Dès le 15 janvier, le Parti socialiste a proposé de prolonger de six mois l'indemnisation des demandeurs d'emploi.

Dans son discours du 22 juin, le Président de la République s'engageait : « J'affirme que tout licencié économique – je dis bien tout licencié économique – doit pouvoir garder son salaire pendant un an ». Or, nous apprenons que le gouvernement va étendre à quarante bassins d'emploi seulement le contrat de transition professionnelle, laissant ainsi au moins 80 % des licenciés en dehors du dispositif.

Dès le 15 janvier, le Parti socialiste vous a proposé la généralisation du contrat de transition professionnelle et l'augmentation de sa durée à deux ans.

Dès le 15 janvier, le Parti socialiste vous a proposé de doubler les heures de chômage partiel pour maintenir au maximum le lien entre les salariés et l'entreprise.

Ces trois propositions que nous défendons depuis six mois sont aujourd'hui d'une cruelle actualité. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Au lendemain de la fête nationale, ne pensez-vous pas qu'il y a urgence à répondre enfin aux attentes, et même aux angoisses des victimes de la crise ? (Mêmes mouvements.)

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