Il s'agit effectivement de rétablir les dispositions du code du travail antérieures à la recodification. Un nouveau décret définira ensuite les entreprises qui pourront bénéficier de ces accords. Je souhaite pour ma part qu'un grand nombre d'entreprises publiques, voire toutes, y figurent – mais c'est là un avis tout à fait personnel.
Quant à la position des syndicats, elle est bien connue – je les rencontre fréquemment au conseil d'administration de la SNCF. Le syndicat majoritaire a refusé l'accord d'intéressement qui était proposé. Mais les sondages réalisés parmi les cheminots ont montré que ceux-ci étaient favorables à cette prime de 160 euros. Les responsables syndicaux sont donc appelés à évoluer sur ce point : ils ne pourront longtemps s'opposer à la volonté des cheminots eux-mêmes.
Monsieur Brard, vous vous méfiez de tout.