Le ton patelin de M. le ministre m'inquiète… Quand on veut faire une piqûre à un enfant, on l'endort avec de belles histoires : cela fait moins mal, mais l'aiguille s'enfonce tout de même dans la chair.
On parle de la SNCF ; mais La Poste est-elle concernée ? Ma question n'est pas gratuite : au moment où on s'apprête à privatiser La Poste, évoquer d'un air avenant la participation n'est pas innocent. Je ne suis pas prêt à cautionner ce miel dont vous vous apprêtez à enrober une pilule amère, et je ne vous laisserai pas dissimuler vos intentions réelles concernant le service public. Que faut-il en penser ? Je vous vois circonspect, M. le ministre.