À ce compte-là, seuls ceux qui sont détenteurs de biens importants seront concernés par l'ISF qui justifiera, enfin de nouveau, sa référence à la solidarité. En seront exclus, tous ceux qui sont victimes d'un effet d'aubaine conjoncturel dont profite indûment l'État mais qui, je le répète, ne correspond pas à la réalité tant que le bien n'a pas été vendu.
Si vous acceptiez, madame la ministre, monsieur le ministre, d'en faire procéder au moins à l'étude, dans le cadre de la lettre de mission que vous a transmise le Président de la République pour réformer notre fiscalité, vous donneriez un sens à la politique de rupture sur laquelle Nicolas Sarkozy s'est fait élire, et nous avec lui. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)