Cela prouve que nous ne sommes pas sectaires !
La prévision choisie par le Gouvernement est dans la ligne des performances enregistrées ces dernières années par l'économie française. Elle est comparable à celle de nos partenaires les plus proches.
La semaine dernière, par exemple, le chancelier de l'Échiquier, Alistair Darling, présentait, au nom du gouvernement britannique, des prévisions budgétaires basées sur une fourchette de croissance de 2 à 2,5 %, exactement identique à celle du gouvernement français pour 2008 !
Les estimations du Gouvernement sont en réalité tout à fait raisonnables. Les résultats plaident en faveur de ces prévisions de recettes. Après tout, il n'est pas inutile de rappeler que l'exécution budgétaire 2005 s'est traduite par un déficit final de 43,5 milliards d'euros au lieu des 45,2 milliards initialement prévus, celle de 2006 par un déficit de 39 milliards au lieu des 46,9 milliards prévus. Celle de 2007 nous est annoncée à 38,3 milliards au lieu des 42 milliards prévus. Ce n'est tout de même pas à ceux qui ont toujours dépassé leurs prévisions de dépenses quand ils étaient au Gouvernement et gaspillé les recettes supplémentaires tirées de la croissance de nous donner des leçons !