Il est vrai que la prévision est un art difficile. Qui peut soutenir avec certitude et précision qu'il connaît le montant de la croissance de l'année 2007, qui est aux trois quarts écoulée ?
Si on se livre chaque année à l'exercice cruel consistant à comparer les prévisions des experts relatives à la croissance avec les résultats obtenus, on arrive à des différences aussi sensibles que celles qui séparent les prédictions effectuées le 1er janvier par des voyantes extralucides et ce qui s'est réellement passé au cours de l'année. (Sourires.)