Je souscris à l'idée que ce sont les réformes de structure qui permettront d'engager des économies durables sans remettre en cause les services à la population. Le regroupement de la DGI et de la DGCP, qui a coûté, monsieur le ministre, sa place à l'un de vos prédécesseurs, sans doute insuffisamment soutenu par le Premier ministre de l'époque, est un signal fort puisqu'il permettra de simplifier les démarches des contribuables, tout comme le regroupement de l'ANPE et des ASSEDIC – souvent annoncé et jamais réalisé – permettra de mieux accompagner les demandeurs d'emploi – comme nous avons pu le constater en Suède, avec Pierre Méhaignerie et Gilles Carrez. De telles réformes permettront en outre de rationaliser la gestion des effectifs de l'État. La revue générale des politiques publiques – évaluation avant décision – s'inscrit dans cette logique. Qu'elle soit accompagnée au sommet de l'État est une garantie de meilleurs résultats que les SMR ou audits, dont on a pu regretter à plusieurs reprises qu'ils ne bénéficiaient pas toujours du soutien du chef de l'État.