J'ai rêvé d'une grande loi d'orientation qui modifie les modes de production et de consommation, une loi qui s'impose et qui dure. Or, article après article, amendement après amendement, nous nous noyons dans les détails ! Où sont les principes ? Quelles sont les orientations que nos concitoyens retiendront ? Il n'y a plus rien ! Nous discutons certes de la plantation des arbres, et nous discuterons de tout ce que vous voudrez : des voitures qui s'arrêtent le long de la route, des gens qui vont faire pipi ou se désaltérer avec un chablis biologique… (Rires) Nous sommes dans l'absurde, et nous savons tous – du moins les plus sensés – que jamais cette loi, alourdie par une telle accumulation de détails, n'entrera en application !