Cet article 2, qui révèle le véritable dessein poursuivi par le Gouvernement, est en lui-même une première raison d'appeler l'Assemblée nationale à rejeter ce texte.
J'en viens à la raison d'être officielle de ce projet : les 0,37 jour d'absence par an et par enseignant dans le primaire pour cause de grève. Tout au long du débat, le groupe socialiste a montré que votre dispositif de service d'accueil en cas de grève est inapplicable et inacceptable.
Nous voterons contre ce texte car son objectif essentiel est de détourner un conflit social dans l'éducation – que vous prenez la responsabilité de provoquer, de faire durer, de ne pas résoudre – pour diriger le mécontentement en cas de grève vers les élus locaux.